À pareille date, en 1972, le Temple de la Renommée intronisait trois icônes du hockey
Dans un texte de Dave Stubbs, on y raconte l\’intronisation des trois icônes du hockey que représente Gordie Howe, Jean Béliveau ainsi que Bernard Geoffrion. Le premier s\’étant aligné la grande majorité de sa carrière avec les Red Wings de Détroit, il accrocha ses patins en 1971 avant d\’être intronisés l\’année suivante. Même scénario pour Jean Béliveau, qui a disputé toute sa carrière avec le Canadien de Montréal. Pour mettre en contexte leur grandeur, le comité d\’intronisation a une règle que les joueurs ne peuvent être intronisé qu\’après trois ans suivant la retraite. Béliveau et Howe furent des exceptions tout au long de leur prodigieuse carrière et ce même à leur intronisation, qui ne prit qu\’une seule année. Geoffrion a du, quant à lui, attendre quatre ans avant de voir son nom immortalisé au Temple de la Renommée.
Une double retraite pour Howe
À sa dernière saison, Howe a subi beaucoup de blessures avec entre autres une blessure au genou ainsi qu\’une blessure aux côtes. Après s\’être retiré de la LNH, Howe s\’est aligné avec Houston et Nouvelle-Angleterre dans la défunte World Association of hockey. Il a effectué un grand retour dans la LNH, en 1979-1980, pour une saison complète de 80 parties avec les Whalers d\’Hartford. Il est maintenant impossible de voir un joueur au Temple de la Renommée et être actif dans la LNH en même temps. Gordie Howe était également connu pour le fameux \ »tour du chapeau à la Gordie\ », qui consiste à terminer une rencontre avec un but, une passe et une punition. Howe était considéré de type \ »attaquant de puissance\ » dans le jargon d\’aujourd\’hui, possédant un physique imposant de six pied et oscillant 205 livres à la balance. Il représentait un réel défi de jouer contre lui à l\’époque. Howe est décédé le 16 juin dernier en Ohio, sans que les causes ne soient divulguées.
La légende québécoise du hockey
Jean Béliveau était, selon plusieurs, le joueur le plus respecté de l\’ensemble des athlètes ayant performés dans l\’habit du Tricolore. Même après sa mort, sa légende demeure vivante dans le hockey québécois. Béliveau fut connu comme étant le tout premier joueur à récolter le trophée Conn Smyth, en 1965, remis au meilleur joueur des séries. S\’étant retiré en 1971, tout juste avant d\’avoir 40 ans, il a pu passer plus de temps avec sa famille, lui qui a échangé ses patins et son bâton contre une chaise dans la direction du Canadien, comme le raconte Dave Stubbs dans son texte. À titre de vice-président, il prit part à une récolte de sept Coupe Stanley. À l\’inverse de Howe, Béliveau n\’a jamais rechaussé les patins pour effectuer un grand retour. Jean Béliveau est décédé le 2 décembre 2014, à Longueuil, des suites d\’une attaque cardiaque.
Un surnom bien a lui
Bernard \ »Boum Boum\ » Geoffroy a marqué l\’histoire du hockey québécois, disputant sa carrière en majorité à Montréal et en la terminant avec les Rangers de New York. Geoffrion s\’est également retiré à deux reprises. La première fois en 1964, pour devenir entraîneur des As de Québec. Il reviendra deux saisons plus tard pour s\’aligner avec les Rangers. En 1968, il prit définitivement sa retraite pour devenir entraîneur des Rangers. Considéré comme ayant le meilleur lancé frappé de toute la ligue, ses coéquipiers n\’hésitaient pas à le surnommer \ »Boum Boum\ », qui deviendra, au fil des années, sa marque de commerce. Geoffrion est décédé à Atlanta en 2006.
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